La boxe fait partie de ces sports qui accompagnent notre quotidien depuis toujours, elle fait partie de notre culture comme loisir, art, ou moyen de se défendre. Précédent les gladiateurs, la boxe est une discipline historique, d’origine antique.
Par sa longue histoire, la boxe a évolué dans le temps, s’est transformée et a développé de nombreuses déclinaisons : boxe anglaise, boxe française, boxe thaï, ou encore kickboxing.
5000 ans avant JC, les hommes se provoquaient dores et déjà en duel. Des traces archéologiques de lutte ont d’ailleurs été retrouvées en Mésopotamie, en Afrique du Nord, en Égypte et en Grèce, au 2ème millénaire avant notre ère.
Des œuvres d’art des civilisations sumériennes et égyptiennes de plus de 3000 ans avant JC, ont également été retrouvées.
La boxe, comme tous les mots de la langue française, a évolué au fil du temps. À l’origine, on appelait cette activité le “pugilat”, ou le “pancrace”. Ces termes sont, en quelque sorte, les ancêtres de la boxe.
Inventées par les grecs, ces deux activités se différencient entre elles. Le pancrace se rapproche davantage de la lutte que l’on connaît, ou alors du MMA. Dans ce sport, tous les coups sont permis, sauf les morsures et les doigts dans les yeux, bien sûr. Les combattants sont alors nus et sans protection aucune.
On considère donc que c’est davantage le pugilat qui est l’ancêtre de la boxe, notamment parce que cette pratique n’inclut que les poings. Mais attention, comme toute chose, le temps à fait son œuvre et entre le pugilat et la boxe moderne, il y a de nombreuses différences.
Le pugilat devient très vite un sport national dans la Grèce Antique. Cependant, la violence des combats de pugilat, due notamment aux équipements particulièrement brutaux, amena la pratique de la boxe à être abolie, sous l’Empire Romain. Décision qui prendra effet pendant 1000 ans.
Depuis l’Antiquité et sous toutes ses formes, la boxe se pratique sur des rings, dans des espaces délimités. À cette époque, il ne s’agit que de bâtons placés au sol pour définir les limites de la zone de combat.
Pour ce qui est des protections, seuls les combattants professionnels en sont munis, à cette époque. Les champions portent, notamment, des casques de protection.
Pour ce qui est de la protection des mains, l’histoire est pleine d’évolution et de changement. À l’origine, les combats se déroulaient à mains nues. Puis, le ceste a fait son apparition : il s’agit de courroie renforcée par du plomb, dont les pugilistes s’entourent les mains. Le but était de taper plus fort sans se blesser, cependant, les dégâts sur l’adversaire étaient terribles.
Plus de 1000 ans après son abolition, le pugilat refait son apparition en Angleterre, sous le nom de “boxe anglaise”, avec quelques innovations en plus. Parmi tous les types de boxe qui existent aujourd’hui, la boxe anglaise est celle qui est pratiquée depuis le plus longtemps.
James Figg, escrimeur et boxeur anglais, est la première figure de la boxe qui pratiquait la discipline à mains nues, de 1719 à 1730. Présenté comme le père de la boxe moderne, James Figg pratiquait un mélange de boxe, de lutte et d’escrime.
En 1719, Figg met sur pied sa propre école de boxe et d’escrime. Puis en 1730, il forme ses trois protégés à la boxe : Bob Whittaker, Jack Broughton et George Taylor. Ces derniers vont ensuite faire rayonner ce sport.
Jack Broughton est notamment connu pour être le premier boxeur à codifier et élaborer un ensemble de règles applicables lors des duels, en 1743. Ces règles sont appelées, à cette époque, les London Prize Ring Rules.
Vous l’aurez compris, la boxe anglaise est une activité sportive populaire, considérée comme le noble art. Mais pourquoi l’appelle-t-on « noble art » ?
La raison est simple. C’est parce que la boxe transmet les valeurs considérées comme noble à l’époque : courage, ruse, sens stratégique, sens de l’honneur, et combativité.
Durant les années 1800, malgré l’émergence de la boxe en Angleterre, la violence de ce sport est mal perçue. La boxe est considérée comme brutale. Elle finit donc par être déclarée illégale en Angleterre.
Puis en 1838, les London Prize Ring Rules sont ajustées pour devenir les Règles du Marquis de Queensbury. La boxe est de nouveau pratiquée, avec des règles plus strictes, dans le but de limiter la brutalité de l’activité.
En France, à cette époque, pas de “boxe anglaise”. Cependant, les sports de combat existent. Vers le XVIIème siècle, se pratique, en France, la savate. Ce terme représente un sport de combat en face à face, engageant uniquement l’utilisation des coups de pied.
Après toutes les abolitions de la pratique et les controverses, les gants matelassés apparaissent enfin. Au XVIIIème siècle, Jack Broughton invente les premiers gants de boxe, appelés “muffles”. Ces derniers servent à sécuriser les mains, pour éviter de trop importantes blessures. Cependant, les muffles étaient uniquement utilisées par les élèves. Les boxeurs professionnels boxaient toujours à mains nues.
La longue histoire de la boxe a permis de faire des choix au fil du temps, sur ce qui était à garder et à modifier. Certaines des techniques de combats utilisées à l’Antiquité sont très vite interdites, comme le corps à corps, l’étouffement, les coups sur un adversaire impuissant, ainsi que la fin du combat seulement si l’un des boxeurs est au sol.
Aussi, c’est à l’époque de James Figg et Jack Broughton, que le fondement de la boxe change. Avant eux, l’attaque était la seule action adoptée. Mais l’esquive et la défense prennent place dans une boxe plus stratégique, où le gagnant n’est plus forcément le plus lourd. Cette nouvelle façon de combattre arrive avec l’émergence des raisonnements scientifiques.
Jack Broughton introduit, en 1743, les règles suivantes :
Puis en 1838, les London Prize Ring Rules sont ajustées pour devenir les Règles du Marquis de Queensbury. Ces 16 nouvelles règles induisent le port des gants de boxe obligatoire, les rounds de maximum 3 minutes, le décompte des 10 secondes accordées au boxeur mis au sol avant déclaration de sa défaite. Puis la boxe anglaise ne se pratique que par les coups de poings.
Enfin, les catégories de la boxe apparaissent. Selon leur poids, les combattants sont répartis dans des catégories et ils ne peuvent combattre qu’avec les personnes de cette même catégorie.
La boxe que l’on connaît aujourd’hui est baignée dans l’influence de grands champions et de la culture représentant les combats de boxe et le fameux coup de poing.
Le tout premier champion olympique de la discipline est Onomaste de Smyrne. Il décroche son titre en 688 avant JC et ouvre la voie à de nombreux autres.
L’un des plus connus de cette époque est Tissandre de NAxos, sacré 4 fois champion en pugilats aux jeux olympiques : en 572, 568, 564, 560, avant JC.
Au-delà des exploits de Jack Broughton, parlons de Daniel Mendoza. Connu sous le nom de Dan Mendoza, ce boxeur professionnel anglais s’empare, de 1792 à 1795, du titre de champion d’Angleterre. Grand innovateur, il développe son propre style de boxe, caractérisé de savante, élégante et innovatrice.
Les champions à partir du 20ème siècle, sont les suivants : Mohammed Ali, Mike Tyson, Rocky Marciano, Floyd Mayweather Jr., Rocky Marciano, George Foreman, Jake LaMotta, ou encore Joe Frazier. Niveau culture, beaucoup de films ont transmis l’art de la boxe, au fil des années et jusqu’à aujourd’hui, comme “Rocky Balboa”.
Les boxeurs sont maintenant bien protégés, autant pour leur protection, que pour celle de leur adversaire.
L’équipement requis, du plus essentiel au moins important :
La boxe anglaise met un pied en France au XXème siècle, sous l’influence de Franck Erne, double champion du monde de boxe suisse.
Aux États-Unis et en Grande-Bretagne, la boxe est plus qu’un sport. Très vite, ce sport devient un moyen d’expression et une manière de se battre pour ses opinions.
Guidée par l’envie de se libérer de la ségrégation, la communauté noire utilise la boxe comme moyen d’exprimer sa liberté. Une des figures qui impulse ce mouvement est Jack Johnson, le champion du monde poids lourds, de 1908 à 1915.
Aujourd’hui, la boxe est un sport à la mode. Entre 2015 et 2016, le nombre de licences achetées a augmenté de 17%, ce qui traduit de la popularité dont jouit la boxe en France.
De nouveaux concepts font leur apparition de jour en jour, pour proposer toujours plus de styles de boxe. Au Cercle, à Paris, par exemple, vous pouvez pratiquer de la boxe anglaise, alliée à du renforcement musculaire, dans une ambiance sonore énergique, dans une pièce sombre.
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